Le contexte

L’activité conchylicole et mytilicole génère une quantité importante de déchets non commercialisables, tels que les coquillages sous-dimensionnés ou les crépidules invasives, souvent rejetés en mer, provoquant des nuisances et une pollution des eaux. 

Les procédés actuels, comme l’hydrolyse enzymatique ou la méthanisation, présentent des limites
techniques et réglementaires, laissant ces déchets sans valorisation adéquate. Il existe donc un besoin urgent de solutions innovantes et conformes aux normes pour transformer ces déchets en ressources valorisables.

Les avantages compétitifs

• Efficacité accrue de la production d'AGV et de méthane : Le procédé permet une hydrolyse biologique sans enzymes, réduisant les coûts opérationnels et atteignant des concentrations élevées en AGV (> 20 g/L). La séparation des phases d'hydrolyse et de méthanisation optimise la conversion des AGV en méthane.
• Conformité réglementaire et adaptabilité industrielle : Le dispositif répond aux exigences réglementaires liées aux sous-produits animaux (catégorie 3), notamment en matière de broyage (12 mm) et d’hygiénisation, tout en étant compatible avec une méthanisation à grande échelle.
• Résolution des contraintes techniques existantes : Grâce à un filtre spécifique et à la boucle de recirculation, l'invention prévient les blocages des équipements causés par les fragments de coquilles, améliore le rendement des réacteurs et évite les limitations dues à l'acidification du milieu grâce à l'effet tampon des coquilles.
• Valorisation durable des déchets conchylicoles : Elle transforme des déchets sous-utilisés en produits valorisables (AGV et méthane), contribuant à réduire la pollution marine et à offrir une solution environnementale et économique pour l’industrie conchylicole.