L'unité de recherche InTerACT, située à Beauvais et à Rouen, est constituée d'une quarantaine d'enseignants-chercheurs, chargés de recherche, post doctorants et doctorants. Son projet scientifique s’inscrit dans une perspective interdisciplinaire et multi-échelles associant les sciences humaines et sociales, les sciences de la vie, de la Terre et de l'environnement et les sciences pour l'ingénieur. Ce projet est centré sur la notion de territoires soutenables et résilients.
Projet scientifique
Le projet scientifique d'InterACT s'organise autour de deux axes.
Le premier axe s'intéresse à la conception contributive de territoires soutenables, avec d'une part la conception d'objets innovants, lieux d'innovations sociotechniques que sont les agrosystèmes ou les chaines de valeurs innovantes (biosourcées par exemple) ; et d'autre part la conception de territoires résilients, avec un niveau d'échelle intégrant les dimensions économiques, sociétales et environnementales,
Le second axe interroge les méthodologies de la transition et de la transformation des territoires. Cet axe traite notamment des connaissances nécessaires aux acteurs pour induire et favoriser les changements sociotechniques dans des logiques d'apprentissages organisationnels et technologiques. Cet axe aborde également la question des dispositifs à inventer pour permettre la co-construction et la diffusion des savoirs (modes d'interfaçage entre acteurs, dispositifs d'expérimentation et de transfert...).
Les terrains d'applications de l'unité de recherche sont les territoires en lien aux activités agricoles et agro-industrielles, tout en s'ouvrant à une approche holistique du territoire vu comme un construit sociotechnique.
Au final l'ambition de l’unité de recherche InTerACT est de contribuer à la conception et à la transformation des territoires vers davantage de durabilité et de résilience, et de produire des grilles de lecture et d’analyse utiles aux décideurs publics et privés dans leurs réflexions stratégiques.
Parmi les thématiques développées
- Modèles innovants d’agroécosystèmes dans les territoires ruraux : systèmes agri énergétiques, agroforesterie, économie circulaire, programmes alimentaires territoriaux...
- Transitions agro-écologiques et numériques des territoires agricoles
- Modèles d’affaires agricoles innovants pour la valorisation de la biomasse
- Bioéconomie territoriale et durabilité
- Transitions territoriales en milieu urbain et péri-urbain : agriculture et infrastructures vertes
- AgriLab, FabLab et dispositifs expérimentaux pour des territoires innovants et inclusifs
- Continuité des territoires ruraux et renouvellement des générations agricoles
- Développement durable dans la formation et les activités d'ingénieur
L'équipe INTERACT
- ABDIRAHMAN Zam-Zam, enseignante-chercheuse - docteure en sciences de gestion (CV HAL)
- ABID Tarek, enseignant-chercheur - docteur en sciences de gestion, cotitulaire de la chaire "Alliance Agri Avenir" (CV HAL)
- ASKRI Amal, enseignante-chercheuse, docteure en économie, titulaire de la chaire Mutation des filières d'élevages et enjeux sociétaux
- BEN OTHMEN Marie-Asma, enseignante-chercheuse, docteure en économie (CV HAL)
- BRAULT Nicolas, enseignant-chercheur - docteur en épistémologie, Chaire Plant Breeding (mini-CV / CV HAL)
- CEAPRAZ Ion Lucian, enseignant-chercheur - Docteur en économie (mini-CV / CV HAL)
- CHAMMAA Claude, enseignante-chercheuse, docteure en sciences de gestion
- CHEDRU Marie, enseignante-chercheuse - docteure en sciences de gestion (mini-CV / CV HAL)
- CHERNI-ALOUI Maryem, enseignante-chercheuse - docteure en sciences de gestion, titulaire de la chaire "Alliance Agri Avenir" (mini-CV / CV HAL)
- COMBAUD Anne, enseignante-chercheuse - docteure en géographie (mini-CV / CV HAL)
- DELHOUME Catherine, enseignante-chercheuse - docteure en sociologie (CV HAL)
- DESSAINJEAN Fanny, enseignante-chercheuse - docteure en sciences juridiques
- DUBOIS Michel, enseignant-chercheur - HDR en philosophie (CV HAL)
- ELLILI Yosra, enseignante-chercheuse - docteure en sciences de la terre et de l'environnement (CV HAL)
- FABRI Fabiana, enseignante-chercheuse - docteure en géographie et en analyse de l'environnement, titulaire de la chaire UsinoVerT (CV HAL)
- FOURATI-JAMOUSSI Fatma, enseignante-chercheuse - docteure en sciences de gestion (mini-CV / CV HAL)
- GLOAGUEN Romain, enseignant-chercheur - docteur en agronomie (CV HAL)
- GRANDGIRARD David, enseignant-chercheur - docteur en agronomie, agrophysiologie végétale (mini-CV / CV HAL)
- LECLERCQ Christine, enseignante-chercheuse, agronome (mini-CV / CV HAL)
- LEPELLETIER Patrice, enseignant-chercheur - docteur en mathématiques appliquées (CV HAL)
- LEROUX Valérie, enseignante-chercheuse - docteure en sciences de gestion (CV HAL)
- MEDICI Marco, enseignant-chercheur, docteur en agrotechnologies, Chaire Agro-machinisme et Nouvelles technologies (CV HAL)
- MGHIRBI Oussama, enseignant-chercheur - docteur en géographie et aménagement du territoire (CV HAL)
- MUNTHIU Maria-Cristiana, enseignante-chercheuse, docteur en sciences de gestion (CV HAL)
- OSTAPCHUK Mariia, enseignante-chercheuse, docteure en sciences économiques (CV HAL)
- RANDRIAMAROLO Marie-Rose, enseignante-chercheuse, chef de projet pour la Chaire Management des risques en agriculture (CV HAL)
- SAUVEE Loïc, enseignant-chercheur - HDR en sciences de gestion (mini-CV / CV HAL)
- VERRIER Elise, enseignante-chercheuse, docteur en écologie (CV HAL)
- YATSKUL Andrii, enseignant-chercheur - docteur en sciences de la vie, chaire Agro-machinisme et Nouvelles technologies (mini-CV / CV HAL)
- ABBAR Ilhem, doctorante en sciences économiques, Chaire Mutations des Filières d’Elevages & Enjeux Sociétaux
- AMSAGUINE Salma, doctorante en sciences agronomiques, Chaire Méthanisation Agricole & Transitions
- BEN BRAHIM Ferdaous, doctorante en sciences sociale, Chaire Méthanisation agricole et Transitions
- CHKARAT Houda, doctorante en sciences de gestion, contrat CIFRE Chambre Régionale d'Agriculture de Normandie, Chaire Alliance Agri Avenir
- COQUET Célia, doctorante en sociologie / sciences de gestion, contrat CIFRE FR Cuma Ouest
- KEDIDI Islem, chargée de recherches, Chaire Management des Risques en Agriculture
- NAIM Mohammad, doctorant en sciences agronomiques et sciences de gestion, Projet PEPR NINSAR, Chaire Agro-machinisme et Nouvelles Technologies
- N'DAH Murielle, doctorante en sciences de gestion, Chaire Alliance Agri Avenir
- STEPHENS Raphaël, chargé de recherche, Chaire Mutations des filières d'élevage et enjeux sociétaux (CV HAL)
- AVILA Joao, consultant
- EL RHABI Mohammed, HDR en mathématiques appliquées mathematics, Groupe École Centrale
- FOURCROY Elena, cheffe du service Innovation Recherche et Développement, Chambre d’agriculture Hauts-de-France
- KOTBI Gaëlle, coordinatrice des programmes de création d'entreprises, UniLaSalle
- MARRACCINI Elisa, docteure en agronomie et sciences environnementales, Université d'Udine, Italie
- RAKOTOVAO Miravo, docteur en sciences de gestion, chef de projet bioéconomie, CCI Hauts-de-France
- RANDRIANASOLO-RAKOTOBE Hanitra, Doctor of Economics, Senior Lecturer, Université Paris Sud
- REY Olivier, consultant
- RIZZO Davide, Junior Professor, IRD Montpellier
Chaires d'enseignement et de recherche
L'unité INTERACT est impliquée dans huit chaires d'enseignement et de recherche :
La chaire Agro-machinisme et Nouvelles Technologies répond à la nécessité pour les industriels d'anticiper les évolutions de l'agriculture et des nouvelles technologies afin de concevoir des agroéquipements au plus près des besoins des agriculteurs.
Contact : Andrii Yatskul
Partant du constat que la préservation et la promotion de l'agriculture familiale et de l'entrepreneuriat agroalimentaire permettent de répondre aux enjeux alimentaires, environnementaux et sociaux et, plus généralement, aux questions de développement durable et d'aménagement du territoire (FAO, 2014), la Chaire Alliance Agri Avenir s'interroge sur la durabilité et la pérennité des entreprises agricoles et agroalimentaires familiales.
Soutenus par l'unité de recherche InTerACT, et en collaboration avec le Crédit Agricole Normandie-Seine, la Chambre régionale de commerce de Normandie, le pôle de compétitivité Valorial (et d'autres entreprises en cours d'intégration), les travaux menés au sein de la Chaire Alliance Agri Avenir visent à contribuer à l'émergence et à la diffusion de nouvelles connaissances scientifiques au bénéfice de l'entrepreneuriat familial et de la durabilité des territoires.
Contact: Maryem CHERNI (Beauvais) et Tarek ABID (Rouen)
Le contexte des systèmes de production animale évolue rapidement. Ces derniers doivent non seulement s'adapter mais aussi anticiper afin de relever de nouveaux défis. La croissance prévue de la demande mondiale en produits alimentaires (viande, produits laitiers, œufs) et l'évolution des régimes alimentaires représentent des opportunités pour le secteur français des productions animales. Les acteurs des filières animales s'efforcent de relever des défis majeurs : bien-être animal, impact sur l'environnement et la biodiversité, concurrence pour l'utilisation des terres, origine des produits, modèles d'élevage innovants...
L'objectif principal de la chaire sera d'identifier les scénarios possibles et la dynamique des transformations passées et futures des systèmes et des filières d'élevage, en commençant par un inventaire des études prospectives existantes. Parallèlement, les attentes des consommateurs, les évolutions réglementaires et l'impact des innovations technologiques et numériques seront analysés. Cette approche permettra de mettre en évidence les grandes tendances et les scénarios possibles d'évolution des systèmes de production animale en France et à l'international.
Dans une deuxième phase, la chaire se concentrera sur un ou plusieurs des thèmes identifiés pour chacun de ces scénarios. Cette phase aboutira à la mise en place d'indicateurs permettant de mieux comprendre les tendances socio-économiques, sociétales et technologiques. Ainsi, une vision plus fine des évolutions en cours permettra de mieux comprendre les mouvements conjoncturels et les tendances structurelles de la consommation et de la transformation du secteur, avec pour objectif une plus grande réactivité et une capacité d'anticipation accrue pour les acteurs des filières et des systèmes d'élevage.
Contact: Amal ASKRI, titulaire de la Chaire
Les objectifs de la chaire Management des risques en agriculture sont de réaliser un inventaire des risques en agriculture et de construire un modèle de gestion des risques afin de fournir aux agriculteurs de nouveaux outils d'aide à la décision.
Contact: Hanitra RANDRIANASOLO, coordinatrice du programme
Cette chaire, lancée conjointement par l'UTT, AgroParisTech et UniLaSalle, et pilotée par l'UTT, a trois objectifs :
- assurer la durabilité et la résilience de systèmes agricoles et alimentaires diversifiés ;
- reconnecter l'agriculture aux dynamiques du territoire
- co-construire et transférer les connaissances par la confiance entre agriculteurs et chercheurs.
Contact: Loïc SAUVÉE
Créée en 2017, cette chaire est le fruit d'un partenariat entre UniLaSalle et des entreprises de semences.
Son objectif est double :
- Concernant l'enseignement, il s'agit de former des sélectionneurs de terrain capables d'intégrer les dernières technologies développées en amélioration des plantes. C'est l'objectif majeur du Master Plant Breeding : depuis juin 2017, ce Master a obtenu le label Erasmus Mundus, sous le nom emPLANT, Erasmus Mundus Program in Plant Breeding.
- Concernant la recherche, deux axes peuvent être distingués : l'axe 1 porte sur l'intégration des nouvelles techniques et technologies en amélioration des plantes, et notamment l'utilisation des modèles écophysiologiques en sélection, ainsi que les techniques de biocontrôle ; l'axe 2 porte sur les conditions influençant l'acceptabilité sociétale des progrès scientifiques appliqués à la biologie.
Contact: Nicolas BRAULT
Cette chaire, créée en novembre 2021 en partenariat avec le groupe Lubrizol, a pour objectif d'interroger la place de l'activité industrielle dans la ville et d'imaginer de nouvelles formes d'interaction entre l'usine et le territoire. Il s'agit de faire progresser les connaissances sur les enjeux écologiques (sols et environnement) et sociétaux (salariés et citoyens) liés à l'activité industrielle.
L'objectif de la chaire est de mobiliser une réflexion interdisciplinaire sur la place de l'usine dans la ville dans un contexte de changement climatique et de créer un lieu de rencontres et d'échanges sur les approches et les travaux permettant de mieux appréhender les enjeux environnementaux et sociétaux de l'usine de demain.
De l'étude de cas aux concepts scientifiques, la recherche s'appuie sur le cas du site industriel Lubrizol de Rouen, intégré dans les contextes régional (Axe Seine) et mondial. Les travaux menés mobilisent les unités de recherche InTerACT, AGHYLE et CYCLANN. L'unité InTerACT s'articule autour de deux axes :
- Site industriel & lieu de vie : refonctionnalisation du site industriel. Inventer des dispositifs innovants pour la revégétalisation et la réappropriation de la nature d'une partie du site de LUBRIZOL pour les employés et au-delà pour l'environnement de proximité.
- Site industriel & ville & enjeux sociétaux : de l'acceptabilité à l'appropriation citoyenne. Analyse de la vision sociétale de l'usine dans la ville (salariés et citoyens) ; recréation d'un espace de dialogue, d'échange et de co-construction entre les citoyens, les autres parties prenantes et les industriels.
Contact: Fabiana FABRI, titulaire de la chaire
La création de la Chaire d'Enseignement et de Recherche " Méthanisation agricole & Transitions" marque le rapprochement de deux structures, GRDF, acteur majeur de la distribution de gaz naturel en France et en Europe, et UniLaSalle, Institut Polytechnique au cœur des enjeux des transitions écologique et énergétique, autour d'objectifs communs : accompagner la professionnalisation du secteur de la méthanisation, améliorer les connaissances et stimuler l'innovation pour répondre aux enjeux de la transition énergétique et agroécologique.
Contact: Loïc Sauvée
Réseaux de recherche
La mission de l'IFAMA est de permettre à la communauté mondiale de l'alimentation et de l'agroalimentaire de fournir au monde une alimentation suffisante et de qualité nutritionnelle satisfaisante en mettant en relation les universitaires, les étudiants, les entreprises et d'autres organisations afin d'aborder les questions de gestion critiques auxquelles l'industrie est confrontée aujourd'hui et à l'avenir.
La stratégie de l'IFAMA repose sur trois piliers :
- Encourager les talents de l'agro-industrie
Identifier, encadrer et développer la prochaine génération de professionnels de l'agroalimentaire et offrir à l'industrie des possibilités structurées d'identifier et de recruter les candidats les plus talentueux pour des carrières dans l'agroalimentaire et la gestion de l'agro-industrie. - Fournir un leadership éclairé sur la gestion de l'agro-industrie et de l'agroalimentaire
Générer des recherches et des idées de pointe afin de fournir un leadership éclairé à la communauté agroalimentaire, tout en veillant à ce que les programmes d'études et de recherche soient axés sur les questions cruciales auxquelles le secteur est confronté aujourd'hui et à l'avenir. - Relier les universités, les gouvernements et l'industrie
Réunir les dirigeants actuels et futurs des entreprises, des universités et des gouvernements, ainsi que d'autres acteurs du secteur, afin d'améliorer l'orientation stratégique, la transparence, la durabilité et la réactivité de l'agribusiness, de l'agro-industrie et du système alimentaire à l'échelle mondiale.
Contact: Loïc Sauvée
Lancé à l'automne 2022 à l'initiative d'une équipe d'UniLaSalle Rouen et avec le soutien de la région Normandie, ILIASS est une action menée en faveur du rapprochement des activités de recherche du réseau lasallien mondial.
ILIASS poursuit cinq objectifs :
- Identifier les travaux de recherche du réseau La Salle : recenser le plus précisément possible ce qui se fait dans le réseau, les actions en cours, et les productions scientifiques, identifiées à partir de 3 piliers structurants (campus durables ; éducation à la durabilité ; recherche en systèmes agroalimentaires durables) en lien avec la durabilité et en cohérence avec nos valeurs.
- Structurer, organiser & classer ces travaux lasalliens et les équipes centrées sur ces thèmes, puis mettre en relation les équipes concernées, au niveau thématique et/ou géographique.
- Rendre visible sur une plateforme collaborative et structurer les contacts entre ces équipes, les fédérer autour d'un pilotage commun, animer une réflexion, notamment à partir de la définition des relais d'animation identifiés dans le réseau La Salle World.
- Lancer une dynamique de collaboration au sein d'un réseau mondial d'universités lasalliennes, à la fois décentralisée et pilotée par une cellule d'animation du réseau mondial, puis initier des groupes de travail.
- Développer une vision prospective de l'avenir à moyen terme : développer ces groupes de travail, identifier les Appels à Projets et les Fondations... susceptibles de financer des actions de recherche communes, de permettre le développement de recherches coordonnées et spécifiques, de valoriser le réseau et ses chercheurs, ses complémentarités et sa vision globale de la durabilité au service de l'humain.
Contact: Loïc Sauvée
Née de la synergie entre les chercheurs des laboratoires des universités de Reims Champagne-Ardenne et d'Amiens Picardie Jules Verne, la Structure fédérative de recherche Condorcet repose sur la volonté forte des chercheurs des deux régions de mettre en commun leurs compétences et leur expertise dans le domaine de la valorisation des agroressources, de l'environnement et du développement durable.
La SFR Condorcet, reconnue par le CNRS depuis le 1er janvier 2012, regroupe actuellement 24 structures de recherche publiques et privées. Plus de 600 professionnels de la recherche travaillent dans cette fédération. Elle comprend d'autres établissements régionaux comme UniLaSalle, ESCOM, UTC, Agro Paris Tech, CentraleSupélec, ainsi que des partenaires non académiques comme ARD (Agro-Industrie Recherches et Développements, à Pomacle) et Extractis (ancien Centre de Valorisation des Glucides, à Dury). Elle s'étend également à la région Hauts-de-France à travers l'Institut régional de recherche en agroalimentaire et biotechnologies "Charles Viollette" et l'Unité Chimie de l'Environnement et Interactions du Vivant de l'Université du Littoral Côte d'Opale.
La SFR Condorcet a pour vocation de fédérer les activités de recherche des laboratoires, qu'ils soient publics ou privés. L'objectif principal de la SFR Condorcet est d'aider les laboratoires à développer de nouveaux projets de collaboration.
L'AXE TRANSVERSAL " CONDITIONS D'ÉMERGENCE D'UNE BIOÉCONOMIE DURABLE ".
Dans le cadre du contrat 2018-2022, l'unité de recherche INTERACT s'est associée à l'EA REGARDS (URCA) et à l'UMR CNRS CURAPP (UPJV) pour mettre en place le nouvel axe transversal " Conditions d'émergence d'une bioéconomie durable ". Dans ce cadre, les recherches menées par les équipes portent sur les transitions générées par la bioéconomie dans des logiques multi-niveaux et multi-dimensionnelles, sur l'accompagnement des changements organisationnels et la construction des apprentissages, de la ferme au collectif (filières agroalimentaires et agro-industrielles, bassins de production), ainsi que sur les variétés de filières et de modèles d'affaires écologiquement durables.
Les Universités de Technologie de Compiègne, Troyes et Belfort-Montbéliard et UniLaSalle ont pris l'initiative en 2013 de se regrouper pour promouvoir les sciences humaines et sociales en milieu ingénieur avec la création du GIS UTSH.
L'objectif du GIS UTSH est de fédérer les cinq équipes de recherche en SHS de quatre établissements (COSTECH de l'UTC, Tech CICO et CREIDD de l'UTT, RECITS de l'UTBM, INTERACT d'UniLaSalle).
Ces équipes partent du constat que la situation d'une recherche en sciences humaines et sociales dans le contexte d'une formation d'ingénieur a un impact sur la structure, les méthodes et les contenus de cette recherche.
Prendre le phénomène technologique comme objet premier de la recherche, penser la technologie et l'innovation, participer directement à des projets de recherche et de développement technologique : tout cela pose le défi de l'originalité technologique et méthodologique dans le domaine des sciences humaines et sociales.
Le réseau Ingenium rassemble des enseignants et des chercheurs en sciences humaines et sociales au sein d'établissements de formation d'ingénieurs. Sa mission est de répondre aux nouveaux besoins apparus avec le développement de la recherche en sciences humaines et sociales dans les établissements d'enseignement supérieur professionnel, notamment de rassembler les chercheurs autour des nouveaux objets de recherche qui les concernent et de constituer une structure de référence dans le domaine.
Constitué en association en juin 2006, le réseau a vocation à accueillir tous les enseignants et chercheurs qui souhaitent s'engager dans des collaborations de recherche, en France et à l'étranger. Le réseau est une organisation indépendante, libre de toute influence idéologique ou commerciale.
Ses principaux objectifs sont de :
- Produire des connaissances sur les métiers, les activités et les identités des ingénieurs, à destination des milieux professionnels (entreprises, organismes publics, centres de formation et de recherche...).
- Articuler la recherche en sciences humaines et sociales avec la professionnalisation des ingénieurs, notamment pour produire des connaissances pour l'enseignement et fournir des outils pour leur didactisation.
- Articuler la recherche en SHS et la recherche en sciences de l'ingénieur, tant du point de vue des objets étudiés que des méthodes.
- Valoriser les connaissances scientifiques produites à travers des publications et des manifestations (séminaires, journées d'études, colloques).
- Constituer un relais entre les chercheurs et les organismes pour le financement et la valorisation de la recherche.
- Constituer un groupe de recherche de référence pour les chercheurs travaillant sur les thèmes du réseau et une ressource pour la formation des doctorants.
Le Réseau de recherche sur l'innovation a été créé en 2006 à l'initiative de chercheurs en économie et en gestion de l'innovation issus de plusieurs unités de recherche en France et dans le monde.
Plus de 600 chercheurs et praticiens, 48 institutions de recherche, 26 pays représentés, 10 collectivités territoriales, 24 entreprises.
Le Réseau de recherche sur l'innovation a été créé pour favoriser :
- le développement des connaissances sur la société de l'information et de la connaissance ;
- l'intensification des liens entre le monde de la recherche et celui de l'entreprise ;
- l'analyse des modes d'appropriation de l'innovation par les entreprises ;
- le montage et la mise en œuvre de projets spécifiques, l'assistance et le conseil ;
- la distribution de livres, de magazines (sous forme écrite ou électronique), de bulletins d'information et de tous types de publications en rapport avec les objectifs susmentionnés.
La fédération STENOR - Sciences du Territoire en NORmandie - créée au printemps 2015 comme une fédération de recherche interdisciplinaire regroupant plusieurs chercheurs de la région Normandie (Rouen, Caen, Le Havre) issus de plusieurs champs disciplinaires, a pour objectif d'étudier le territoire normand dans toutes ses dimensions.
La fusion des deux régions normandes ouvre une nouvelle étape dans la compréhension des espaces régionaux ainsi que dans la mise en œuvre des politiques publiques, qu'elles soient locales, régionales ou nationales. A cette dernière échelle, une série de lois récentes (RCT, MAPTAM, NOTRe, etc.) orientent les recompositions régionales en France métropolitaine ainsi que les relations entre les collectivités locales et les services de l'Etat.
Dans ce contexte doublement inédit, la fédération de recherche STENOR s'attache à comprendre les mutations géographiques dont les espaces normands sont l'objet. Au-delà de l'aspect fondamental, ces recherches visent à appuyer la décision locale à l'heure où émergent de nouvelles échelles de décision (communes nouvelles, pôles métropolitains), de planification (fédération inter-SCOT), de régulation (PLU-I) et d'aménagement (Agence de développement de la Normandie).
Ce RMT prendra le relais du RMT Fertilisation et environnement. La nutrition des plantes et la production végétale sont au cœur de la problématique de la production agricole durable : établir des stratégies qui permettent à la plante d'utiliser les éléments nutritifs disponibles dans l'agrosystème, complétés par la bonne dose d'intrants, tout en minimisant leur utilisation et les impacts sur l'environnement.
Toutefois, ces questions sont profondément remises en question à la lumière des changements intervenus dans les pratiques et les systèmes de culture. Ces changements sont induits par (i) le passage à l'agroécologie pour répondre aux défis du changement climatique, de la préservation de la biodiversité, de la qualité des milieux et de l'alimentation, ouvrant une place croissante à l'agriculture biologique, à l'agriculture de conservation et à l'agroforesterie, (ii) la transition volontaire vers l'économie circulaire pour s'adapter à la raréfaction des ressources, (ii) la transition volontaire vers l'économie circulaire pour s'adapter à la raréfaction des ressources, conduisant à une plus large mobilisation de matières fertilisantes de qualité issues de ressources renouvelables, à une meilleure valorisation des nutriments issus de déchets d'origines de plus en plus variées, ainsi qu'à (iii) la diversification des modes de production et de valorisation des résidus organiques (composts divers, digestats issus de la méthanisation) ou minéraux (dérivés de "déchets-sourcés" : struvite, biochar. ) dans les meilleures conditions agronomiques, sanitaires et environnementales.
Le RMT BOUCLAGE mènera des travaux interdisciplinaires (notamment dans les domaines de l'agronomie, de l'agroécologie et de l'économie) visant 1) à comprendre les déterminants des pratiques, seules et combinées, mobilisées pour la gestion des cycles biogéochimiques et la fertilisation des cultures et dans une approche systémique et anticipative, et 2) à en maîtriser les impacts sur l'environnement et la santé.
Ce réseau a été labellisé par le Ministère de l'Agriculture fin 2010 pour 3 ans. Un nouveau label a été obtenu pour 5 années supplémentaires de 2014 à 2018, renouvelé pour la période 2020-2024. Ce RMT a pour objectif d'accroître et d'améliorer la connaissance des sols pour le développement durable des zones rurales. Le RMT nouvellement labellisé maintient les objectifs initiaux et met l'accent sur l'approche "sol" à l'échelle de la parcelle et de l'exploitation.
Le RMT "Sols et Territoires" propose de relever deux défis :
- connaître les sols et donner accès à la connaissance des sols dans les territoires agricoles et ruraux ;
- améliorer la prise en compte des sols dans les différentes politiques, projets et programmes d'action agricoles, environnementaux et ruraux.
Il a donc pour objectif de favoriser la prise en compte des sols dans différentes thématiques, en privilégiant l'approche cartographique et territoriale.
Ce réseau regroupe une trentaine de partenaires en recherche, développement et formation :
- instituts de recherche ;
- chambres d'agriculture et organismes "affiliés" dans plusieurs régions
- des institutions techniques ;
- un laboratoire d'analyse foncière ;
- des sociétés d'aménagement et une association régionale de valorisation des données géographiques ;
- un établissement public, le CEREMA ;
- des établissements d'enseignement supérieur agronomique et des universités spécialisées dans divers domaines (géographie, aménagement, droit, etc.) ;
- des établissements d'enseignement technique.
Le réseau SPYCE sur les systèmes de culture et d'élevage s'achève après 6 ans et sera remplacé par le réseau SPICEE (Structurer et Produire l'Innovation dans les Systèmes de Culture et d'Elevage).
Ce nouveau RMT consolidera les travaux réalisés précédemment et prendra une dimension plus importante sur les associations agriculture-élevage à l'échelle territoriale. Une nouvelle dimension sera intégrée : l'économie circulaire. Il poussera également la réflexion sur les systèmes de culture-élevage très économes en ressources non renouvelables.
38 organismes sont impliqués (Chambres d'agriculture, instituts techniques, coopératives agricoles, etc.) Il rassemble des compétences zootechniques, agronomiques, etc.
Programmes de recherche
Dans le cadre du contrat d'objectif de la région Normandie, piloté par la Chambre régionale de Normandie et l'ACTA Normandie, et dans la continuité des projets Champs d'innovation I et II, l'objectif du projet Champs d'innovation III est de poursuivre l'accélération et le développement de la triple performance des exploitations agricoles normandes en se concentrant non pas sur le "quoi" (la production de connaissances) mais sur le "comment" : accompagner le changement vers la triple performance à travers trois leviers d'action : le partage et la diffusion des connaissances, l'appropriation des innovations et le développement des compétences.
Le projet s'articule autour de 4 objectifs opérationnels :
- Mobiliser les organisations autour du développement de l'agroécologie
- Transférer les connaissances
- Explorer le pilier social
- Communiquer pour susciter l'adhésion et l'engagement positif sur l'agroécologie
Contacts : Joao Avila and Loïc Sauvée
Le projet CoEDiTAg (Coévolution des équipements, des technologies digitales et des modèles agroécologiques) est un projet piloté par l'INRAE dans le cadre du PEPR (Programme prioritaire de recherche et d'équipement) " Agroécologie & Numérique ". Il vise à comprendre la coévolution entre les trajectoires de développement des Équipements et Technologies Numériques (ETN) et la transformation des structures, des dispositifs et des organisations dans le secteur agricole. Ce projet repose sur l'hypothèse que le sens de cette coévolution n'est pas prédéterminé et qu'il dépend en grande partie des stratégies des acteurs, de leurs interactions socio-économiques et des politiques publiques.
CoEDiTAg rassemble un ensemble de projets de recherche dans différentes sciences sociales pour comprendre les mécanismes de cette coévolution et étudier les leviers pour l'influencer. Le projet est organisé en quatre Work Packages complémentaires portant sur
- l'organisation industrielle du développement des EDiT (WP1),
- l'impact des EDiT sur la production de connaissances et les systèmes d'innovation (WP2)
- les effets à court et à long terme des technologies de l'information et de la communication sur les modèles de production agricole et l'organisation du travail (WP3),
- les politiques publiques qui ciblent ou utilisent les EDiT comme outils de promotion de l'agroécologie (WP4). L'unité de recherche InterACT est principalement mobilisée sur le WP 2.
Contacts: Nicolas Brault et Fatma Fourati
Le projet NINSAR est un projet porté par l'INRIA dans le cadre du PEPR (Programme Prioritaire de Recherche et d'Equipement) "Agroécologie & Numérique". Le projet NINSAR vise à développer des approches robotiques pour la réalisation de nouvelles pratiques agricoles, capables d'agir comme un levier des pratiques agroécologiques. En effet, le déploiement des principes de l'agroécologie à grande échelle nécessite de pouvoir agir de manière discriminante, précise et fréquente sur les cultures. Cela implique le recours à une main d'œuvre de plus en plus difficile à recruter, compte tenu de la pénibilité du travail associé. L'utilisation d'outils robotisés apparaît donc comme un levier prometteur qu'il convient de développer. Néanmoins, les contraintes en termes de productivité, de précision, de variabilité de l'environnement et des cultures, nécessitent des capacités robotiques encore immatures, ou difficilement réalisables par un seul robot.
Le projet NINSAR propose donc de mener des recherches ambitieuses basées sur la conception d'itinéraires agroécologiques à l'aide d'une flotte de robots élémentaires, dotés de capacités de coopération et de rétroaction avec l'environnement. Une telle approche, en rupture avec les développements actuels, nécessite de nombreuses avancées, tant dans la définition de nouvelles pratiques culturales que dans les développements robotiques. Le projet développera également des approches décisionnelles innovantes dédiées aux systèmes multi-robots, afin d'adapter les comportements robotiques à la diversité des actions requises par les pratiques agro-écologiques. Réciproquement, l'évaluation des performances obtenues permettra de construire de nouveaux itinéraires en fonction du degré d'efficacité atteignable (en termes de précision, de rapidité, d'actions réalisables).
Contacts: Marco Medici et Loïc Sauvée
La typologie "TYPTERRES" propose des types de sols agronomiques, basés sur les Référentiels Régionaux Pédologiques (RRP, du GIS Sol - Inventaire Gestion et Conservation des Sols). L'objectif est d'appréhender les propriétés agronomiques de la diversité des sols d'un territoire donné au moyen d'une classification agronomique des sols :
- Facilement partageable au sein d'un territoire,
- Simple et facile à comprendre,
- Opérationnelle pour le conseil agronomique,
- Complète et homogène au sein d'un territoire.
La typologie est le résultat d'un regroupement d'Unités Typologiques de Sols (UTS) en Unités "TYPTERRES" (UTS). La base de données géographique et sémantique des RRP est la source de données utilisée pour construire les unités "TYPTERRES". Un ensemble de critères de classification objectifs est appliqué aux données existantes (RRP). Les critères de classification consistent en une série ordonnée de tris appliqués aux variables décrivant les propriétés du sol au niveau de l'UTS et de la strate. Les propriétés sélectionnées concernent : i) le matériau parental (géologie) ; ii) le degré d'évolution du profil ; iii) les variables d'intérêt agronomique (éléments grossiers, texture, hydromorphie, profondeur, calcaire).
Un autre critère d'agrégation est la surface de l'UTS, qui détermine les types "dominants" et "minoritaires". Les types "minoritaires" peuvent être ajoutés aux types dominants, ignorés ou agrégés parmi eux ou laissés à part s'ils présentent des caractéristiques particulières.
De plus, pour faciliter la compréhension et l'identification de ce que représente chacune des UTT et en particulier la communication avec les agriculteurs, les noms des UTT sont associés aux noms vernaculaires utilisés dans chaque territoire.
La simplicité et la facilité d'utilisation de TYPTERRES reposent principalement sur l'agrégation des UTS en UTT, visant à réduire le nombre de types de sols par département. Cela permet de réduire le nombre de types de sols d'une moyenne de 200-300 à moins de 80. La comparaison et la mise en commun de certaines UTT d'un territoire avec celles de territoires voisins conduisent à une réduction du nombre total d'UTT créées pour l'union de ces territoires.
Le caractère opérationnel de la typologie pour les conseils agronomiques consiste en la description des UT avec les valeurs modales des variables quantitatives et les principales valeurs des variables qualitatives d'intérêt agronomique. En outre, d'autres variables non présentes ou incomplètes dans le RRP sont calculées ou estimées par des règles de pédotransfert. C'est le cas, par exemple, de la Réserve d'Eau Utile. Ces variables sont ensuite utilisées comme données d'entrée pour de nombreux outils d'aide à la décision (OAD), établissant à terme une base de données interopérable entre OAD.
Un autre atout de "TYPTERRES" est le lien entretenu avec la source de données géographiques et sémantiques qu'est le RRP, programme national de cartographie qui couvrira l'ensemble du territoire français d'ici fin 2018. Cette source garantit la richesse, la qualité et l'homogénéité des méthodes de description des sols prises en compte.
Contact : Yosra ELLILI
Le projet DOP' Picardie (2020-2022) est un projet financé par le FEADER, inscrit dans le programme de développement rural de la Picardie, porté par UniLaSalle (Guénolé BOULCH) et impliquant 4 grands réseaux partenaires (Val France, Terres Inovia, la Chambre d'agriculture de l'Oise et des agriculteurs). L'objectif du projet est de développer une filière intégrée du soja alliant sécurité d'approvisionnement, gestion environnementale et débouchés à forte valeur ajoutée. Dans ce contexte, le projet vise à apporter des réponses issues du terrain et testées in situ pour une transférabilité immédiate à trois problématiques régionales clés :
- " La production et la consommation de protéines végétales dans une organisation territorialisée "
- "L'anticipation, l'atténuation et l'adaptation au changement climatique
- "Pratiques agroécologiques et méthodes de production innovantes" ...
L'équipe InTerACT est principalement impliquée dans le WP2 sur l'optimisation agronomique et les WP3 et WP4 du projet sur l'identification des facteurs clés de succès pour un ancrage territorial durable de la filière soja d'un point de vue économique et social d'une part et d'autre part sur l'organisation de la filière et la valorisation d'une production locale française :
- WP2 : (dirigé par David Grandgirard) Diversification des rotations et des systèmes de culture pour répondre aux enjeux de réduction des impacts agro-environnementaux sur les ressources naturelles (eau et air) imposés par l'interdiction progressive des herbicides et attendus par les agriculteurs comme un levier de contrôle des adventices à l'automne ; optimisation des pratiques culturales (densités, écartements, dates de semis, gestion des adventices).
- WP3 : (dirigé par Catherine Delhoume) Compréhension des dynamiques collectives existantes, soutien à la diffusion de l'innovation. Identification des agriculteurs porteurs de l'innovation et de leur périmètre territorial (organisationnel, géographique, etc.). Identification des leviers d'action à engager pour la diffusion de l'innovation et la gouvernance territoriale de l'innovation.
- WP4 : (dirigé par Lucian Ceapraz) Identification avec les agriculteurs et les collecteurs de débouchés innovants (à forte valeur ajoutée). Co-construction de projets économiques avec les parties prenantes.
Contacts: Lucian Ceapraz, Catherine Delhoume, David Grandgirard
Le projet CasDAR MOCA vise à développer, avec et pour les agriculteurs, les apprenants et les conseillers, une approche d'aide à la conception et à l'évaluation ex ante des systèmes agroforestiers afin d'assurer leur durabilité. Les outils développés faciliteront le suivi des projets sur le terrain par les opérateurs et les agriculteurs eux-mêmes.
Le projet est structuré en 5 actions :
- action 1 : Processus de co-conception et définition des contraintes et opportunités du projet
- action 2 : Développement de l'outil ECOAF / DIAFnostic
- action 3 : Outils d'évaluation multicritères pour les SAF et les systèmes de référence
- action 4 : Intégration de l'approche et des outils, tests et déploiement
- action 5 : Coordination et vie du réseau
Coordination : GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique)
Partenaires : GAB, INRAE, AGROOF, CFPPA de Die, Chambre D'Agriculture De L'Hérault
Contact: David Grandgirard
Institut pour la Transition Energétique répondant à la nécessité de créer de nouvelles filières de valorisation du végétal à des fins industrielles dans une dynamique de développement durable, le programme PIVERT, porté notamment par l'UTC, le pôle IAR et Sofiprotéol, est le seul Institut pour la Transition Energétique (ITE) à l'échelle du territoire dédié au développement de la chimie du végétal. Dans ce cadre, l'équipe INTERACT est impliquée dans deux projets : MIT1 et AmontBioRaf.
Contact: Loic Sauvée
INTERACT, en collaboration avec COSTECH (UTC) et le CREIDD (UTT), participe au module de travail intitulé "Bioraffinerie : vers un métabolisme industriel".
Dans ce projet, UniLaSalle et ses partenaires explorent la question de la faisabilité économique, institutionnelle et organisationnelle des nouvelles filières d'approvisionnement de ces bioraffineries, en lien avec les modes d'organisation de la production agricole, de l'agrofourniture, de la collecte et de la première transformation. Les conditions de constitution d'un écosystème agro-industriel associant agriculture et activités de recherche et développement sont également abordées. En parallèle, la dimension sociétale est développée à travers la question de l'acceptation des innovations de rupture par le monde agricole et rural, ainsi que les conditions sociologiques de la transition professionnelle du monde agricole.
Contact: Loic Sauvée
L'équipe INTERACT pilote ce projet avec les partenaires COSTECH (UTC), CREIDD (UTT) et CETIOM. L'introduction des bioraffineries induit dans l'amont agricole une rupture profonde car elle modifie les rôles, les fonctions et la place traditionnellement assignés à l'agriculture. Les systèmes d'approvisionnement sont amenés à évoluer tant au niveau de la contribution fonctionnelle de leurs entités (notamment dans une logique d'écologie industrielle) que dans leurs modes d'interaction (phénomènes d'apprentissage et d'action collective).
Le projet vise à :
- construire un cadre d'analyse permettant de saisir ces mutations,
- tracer des perspectives sous forme de scénarios de développement territorial,
- créer des approches et des outils d'accompagnement et de développement
pour dépasser les contraintes et pérenniser l'approvisionnement des bioraffineries en biomasse diversifiée et compétitive.
Contact: Loïc SAUVÉE
Financé par la Fondation Tuck.
Le projet ETHANORG vise à évaluer l'impact de l'émergence progressive des cultures énergétiques sur les marchés agricoles et l'organisation des bassins de production. Il s'articule autour de deux axes complémentaires qui seront traités simultanément. Le premier axe cherche à évaluer les impacts de la libéralisation des marchés de l'éthanol sur les échanges, la production française et la concurrence entre offre alimentaire et offre énergétique, tandis que le second axe s'intéresse aux conséquences de la mobilisation des ressources énergétiques sur le fonctionnement et l'évolution de la filière éthanol dans les grands bassins de production français.
Contact: Loic Sauvée
"Diagnostic prospectif de la filière betteravière picarde"
Financé par le Conseil Régional de Picardie et mené en partenariat avec l'Université de Picardie Jules Verne et les Universités brésiliennes de Rio de Janeiro et Fluminense.
Le projet DIPROBE vise à analyser les impacts socio-économiques que la réforme du règlement sucre européen pourrait avoir sur la Picardie et à établir des scénarios d'évolution de la filière sucre de betterave pouvant servir d'aide à la décision pour les acteurs concernés.
Contact: Loic Sauvée
Projet européen FP6 financé par la Commission européenne, piloté par l'Université de Copenhague et qui regroupe 52 partenaires (académiques, professionnels, institutionnels) de 16 pays européens et 4 pays hors Europe (USA, Chine, Brésil, Afrique du Sud).
La partie entreprise par les chercheurs d'UniLaSalle comprend une grille de lecture des stratégies de différenciation des produits dans la filière porcine du point de vue des modes d'organisation et des mécanismes de gouvernance mis en œuvre, puis l'associe à l'évaluation des niveaux de performance (financière, commerciale, etc.) obtenus à différents niveaux de la filière.
Sont étudiées les marques de certification privées et publiques, les marques de coopératives et de groupements de producteurs, les marques de distributeurs et les marques industrielles.
Contact: Loic Sauvée
Projet européen FP7, financé par la Commission européenne, mené par l'Université de Gand en partenariat avec 8 universités européennes.
Le projet, centré sur les processus d'innovation dans les PME agroalimentaires, combine la recherche scientifique avec le développement d'outils pratiques pour les entrepreneurs, les organisations de réseaux et les décideurs publics en intervenant à deux niveaux : celui de l'entreprise individuelle et celui du réseau contribuant à l'innovation, en étudiant le fonctionnement de ce dernier dans son ensemble et ses effets sur l'innovation. L'objectif final du projet est d'augmenter les capacités d'apprentissage des PME agroalimentaires en matière d'innovation.
Contact: Loic Sauvée
Dans le cadre du contrat d'objectif de la région Normandie, le projet Innovation Fields a pour objectif d'accélérer le développement de la triple performance dans les exploitations agricoles normandes en se concentrant non pas sur le " quoi " (la production de connaissances) mais sur le " comment " : accompagner le changement vers la triple performance en s'appuyant sur trois leviers d'action : le partage et la diffusion des connaissances, l'appropriation des innovations et le développement des compétences.
Le projet s'articule autour de 5 objectifs opérationnels :
- Mobiliser les organisations autour du développement de l'agroécologie (Une gouvernance multi-partenariale qui assurera le pilotage du projet (suivi et évaluation) / Faciliter l'émergence de travaux sous l'angle de la filière / Organiser un espace d'échange sur de nouvelles thématiques en lien avec les attentes sociétales notamment).
- Transférer les connaissances (Transférer les connaissances en agroécologie au plus grand nombre / Faciliter l'appropriation des innovations / Accompagner le changement / Accompagner la mise en œuvre des changements sur les exploitations en s'appuyant sur des groupes d'agriculteurs et des méthodes d'animation permettant une implication importante des agriculteurs pour construire les réponses les plus adaptées à leurs contextes / Développer les compétences des conseillers tant en termes de connaissances techniques qu'en termes de postures d'accompagnement du changement).
- Explorer le pilier social (Aborder les champs de l'organisation du travail, des compétences managériales et entrepreneuriales des agriculteurs, comme leviers d'action vers la triple performance).
- Communiquer pour susciter l'adhésion et l'engagement positif sur l'agroécologie (Une communication concertée et coordonnée pour accompagner d'une part l'ensemble des actions qui seront menées sur le terrain, d'autre part le pilotage global du projet).
Projet porté par la Chambre Régionale de Normandie et ACTA Normandie
Contact: Loïc Sauvée
La prise de conscience de la valeur des prairies est nécessaire pour arbitrer entre le droit au retournement et l'incitation au maintien ou à la restauration. Elle implique de pouvoir estimer la valeur économique de la production herbagère (en termes de services écosystémiques rendus), en tenant compte de la pluralité des pratiques agricoles, des différentes formes de filières et des différents territoires. Afin de fournir des éléments objectifs d'estimation de la valeur des prairies, il est nécessaire de mesurer des indicateurs permettant d'attribuer des valeurs d'usage d'une part et de non-usage d'autre part afin d'accéder à leurs valeurs économiques totales.
L'objectif scientifique de ce projet est de répondre à la question suivante : Quelle est la valeur économique des prairies en prenant en compte (1) la pluralité de ses dimensions (valeur d'usage et de non-usage) et (2) la diversité des échelles attendues de son évaluation ?
Les objectifs opérationnels du projet sont les suivants :
- Identifier et perfectionner les outils d'aide à la décision existants pour les agriculteurs, les responsables de filières (élevage ovin et bovin, produits du terroir, etc.), les organisations professionnelles agricoles (OPA) et les collectivités territoriales,
- Analyser la cohérence et l'efficacité des stratégies publiques d'incitation au maintien des prairies en Normandie.
Partenaires du projet : Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine, Chambre Régionale d'Agriculture de Seine Maritime, EPLFPA d'Yvetot (76).
Contact: Marie-Asma Ben Othmen
La recherche-action "Vallées habitées" permet d'interroger l'évolution des paysages et des aménagements d'un monde rural délaissé par la périurbanisation des grandes agglomérations normandes et de Paris. Elle vise à mobiliser le système local d'acteurs sur la programmation d'actions appropriées et synchronisées, en architecture, urbanisme, et agriculture, visant à requalifier l'économie résidentielle et présentielle des villages situés en fond de vallées.
Les 3 objectifs principaux sont les suivants :
- Mettre fin à la consommation excessive d'espaces naturels et agricoles, au profit de l'urbanisation et des activités économiques des bourgs situés sur les plateaux bien desservis de l'Eure, en relançant la dynamique urbaine et économique des fonds de vallées habités.
- Définir les profils d'habitants et d'actifs capables d'utiliser et de valoriser les ressources locales (bâti/nature/énergie).
- Mettre en place les conditions d'accueil de ces profils (réseaux d'acteurs/politiques publiques).
L'enjeu est triple :
- Recyclage du foncier déjà urbanisé, notamment en favorisant le recyclage des friches qui jalonnent les fonds de vallées.
- Revalorisation du patrimoine, notamment en encourageant la réhabilitation des logements existants
- Préservation et restauration des continuités écologiques en réinvestissant les coteaux secs et les prairies humides
Partenaires du projet : Ecole Nationale du Paysage de Versailles, Ecole Nationale de l'Architecture de Rouen, Conseil de l'Architecture et de l'Urbanisme de l'Environnement 27
Contact: Marie-Asma Ben Othmen
Le Réseau Mixte Technologique (RMT) AgroforesterieS est un réseau de près de cinquante structures partenaires (90 membres) de la recherche, de la formation et du développement, réunies autour de la thématique de l'agroforesterie en France. Ce réseau vise à créer des liens durables entre les partenaires du réseau pour le développement de l'agroforesterie.
L'objectif général est de mettre en commun les compétences, expertises et autres ressources des différents partenaires du développement de l'agroforesterie, afin de développer des outils techniques et méthodologiques pour la mise en place et la gestion de parcelles agroforestières.
Les activités du RMT AgroforesterieS s'articulent autour de 5 actions :
- Création d'un observatoire national de l'agroforesterie - Mise en réseau des acteurs
- Analyse des dynamiques d'appropriation des projets agroforestiers - Mutualisation et échange de savoir-faire,
- Prospective et coordination pour le montage de projets de R&D en agroforesterie,
- Outils et ressources pour la mise en place et la gestion de systèmes agroforestiers locaux et territoriaux,
- Mobiliser la formation initiale et continue, du CAPA à l'ingénieur.
L'unité InTerACT, membre fondateur du RMT et animateur historique, est chargé de coordonner avec la Chambre d'Agriculture de l'Ariège l'identification, l'expertise et la mise à disposition d'outils et de ressources documentaires suffisants et nécessaires à la co-conception, l'évaluation, la mise en œuvre et la gestion de systèmes agroforestiers performants (Action 4, aujourd'hui GT 7). Son leitmotiv : aider le conseil agricole ainsi que la formation à disposer de tous les atouts et à fournir une formation complète et intégrative de toutes les composantes du SAF maximisant les chances de succès de tels systèmes agricoles innovants. Il est également impliqué dans le WG6 dédié à la formation en agroforesterie.
Site internet du RMT AgroforesterieS
Contact : David GRANDGIRARD
Le projet HOMTEC, soutenu par le Conseil Régional de Picardie, associe le laboratoire COSTECH (UTC, pilote du projet, et l'unité de recherche INTERACT.
L'objectif central de ce projet est d'investiguer de manière épistémologique, historique et empirique la question de la singularité des méthodes, des pratiques et des finalités de la recherche en SHS lorsqu'elle s'inscrit dans un univers technologique de formation et de recherche.
Elle se concrétise à travers trois axes :
- une réflexion historique, sociologique et épistémologique sur les modalités d'intégration des SHS dans la formation des ingénieurs ;
- une description de la pratique effective de la recherche en SHS dans nos universités technologiques et nos écoles d'ingénieurs ;
- une réflexion épistémologique sur quelques relations effectives et possibles entre la recherche en SHS et l'innovation, menée à partir d'études de cas de projets passés ou en cours à l'UTC et à UniLaSalle. Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'activité du GIS UTSH.
Contact : Loïc SAUVÉE
L'équipe INTERACT est partenaire associé de ce nouveau RMT piloté par la Chambre Régionale d'Agriculture de Picardie, labellisé pour la période 2014/2018. Ce RMT a pour objectif de rassembler, capitaliser et diffuser les connaissances déjà acquises, de définir des axes de recherche prioritaires, en fonction des besoins des projets biomasse en cours, et de construire des projets de R&D communs spécifiques. Il maintiendra et renforcera un réseau d'acteurs pluridisciplinaires, en place depuis 2008 à travers le RMT "Biomasse Energie". Ce réseau "Biomasse & Territoires" est axé sur la résolution des questions et des défis complexes liés au développement du secteur de la biomasse.
Il s'organise autour de deux axes :
- la connaissance de la ressource, et l'appui au déploiement des filières dans les territoires ;
- l'évaluation multicritère de la mobilisation et de l'émergence de la filière.
Contact: Loïc SAUVÉE
Le projet PARASOL (2015-2018) est un projet ADEME REACCTIF visant à élucider le potentiel d'intégration des fourrages arborés d'origine agroforestière dans la gestion de la ration et de l'alimentation des systèmes d'élevage ovins. L'objectif est double : (i) quantifier les possibilités d'alimentation des systèmes sylvopastoraux étudiés sans remettre en cause les revenus actuels et secondaires (biomasse arborée, aménités paysagères, pollinisation et biodiversité...) et (ii) élaborer des scénarios d'utilisation de l'agroforesterie systémique intégrée aux systèmes d'élevage actuels pour optimiser leur autonomie fourragère, améliorer leur empreinte environnementale et les équilibres socio-économiques connus. Pour un réalisme climatique et culturel du travail entrepris, les travaux sont menés avec un réseau de 9 exploitations situées dans 3 régions agricoles diversifiées : systèmes ovins dans le Piémont pyrénéen, systèmes de moyenne montagne en Auvergne, et systèmes sylvopastoraux sur prairies-vergers dans le Nord-Ouest.
Dans le cadre de ce projet, InTerACT et UniLaSalle travaillent sur (1) la quantification de la biomasse arborée disponible (sur frêne, pommier, érable et noyer), (2) les conséquences des systèmes agroforestiers sur le comportement et le bien-être des brebis, et (3) l'évaluation des performances globales des exploitations et de l'impact socio-environnemental de l'utilisation de fourrages arborés dans ces systèmes. Enfin, des ateliers et/ou des fermes de référence pourraient être décrits et proposés comme base de discussion pour une éventuelle gestion des prairies ou une conversion à l'élevage ovin agroforestier.
Contact : David GRANDGIRARD
Le programme SCA0PEST (2013-2019) est un projet DEPHY ECOPHYTO EXPE financé par l'ONEMA (Office national de l'environnement et de la gestion de l'eau). Il vise à concevoir, mettre en œuvre et tester des systèmes de culture innovants pour lesquels l'usage des pesticides de synthèse, et plus particulièrement des herbicides, est limité afin de respecter les engagements annoncés d'Ecophyto 2018.
Si la plupart des systèmes innovants testés impliquent des réductions (25 à 75%) de l'utilisation de certaines familles de pesticides, certains systèmes ont été conçus pour tester les limites du raisonnement de la réduction des pesticides et pour créer des références qui n'existent pas en dehors de l'agriculture biologique. Parmi ces dispositifs, les programmes EXPE Res0pest, Vertical et SCA0PEST impliquent la co-construction avec le monde agricole et ses praticiens puis le test de dispositifs revisités, complexes et en rupture. Le SCA0PEST, système de culture agroforestier sans pesticides, traite plus spécifiquement des risques agronomiques (dégradation des sols, pertes de production, qualité des rendements, adaptation continue des rotations, désherbage mécanique, etc.) et des opportunités éco-environnementales (équilibre C, autonomie alimentaire, protection des sols, connectivité écologique et aménités paysagères). Mis en place depuis 5 ans, c'est aussi un lieu d'échanges pédagogiques intenses ainsi que de consultation d'experts pour l'adaptation et le transfert continus des expériences, voire des références produites.
Outre les nouveaux modules pédagogiques destinés aux agriculteurs en conversion (agroforesterie, AB) ou en installation, de nombreuses références agrotechniques et pistes d'amélioration sont proposées aux partenaires locaux et agricoles et/ou publiées.
Contact : David GRANDGIRARD
Dans un contexte de raréfaction des ressources fossiles et de réchauffement climatique, l'enjeu majeur de l'agriculture de demain est d'améliorer l'efficacité productive des territoires agricoles afin de répondre à la double nécessité d'une production alimentaire suffisante et de qualité et d'une contribution à la production de ressources renouvelables pour l'énergie, la chimie et les matériaux, ainsi qu'à l'impératif de réduction des impacts négatifs sur l'environnement.
Pour ce faire, l'enjeu est de produire et de mobiliser les agro-ressources sur le lieu même de leur utilisation et de soutenir la mise en place de filières de bioéconomie dans les territoires. La bioéconomie est définie ici comme l'économie basée sur l'utilisation du carbone renouvelable, notamment d'origine agricole, à des fins alimentaires ou non alimentaires. Le développement de ces filières et de leurs modes de fonctionnement entraînera des changements de raisonnement et de pratiques au niveau des exploitations agricoles mais aussi au niveau des territoires. Ainsi, le projet "Réseau de sites démonstrateurs IAR" vise à mettre en place les conditions de mobilisation des agro-ressources qui alimentent les filières de la bioéconomie, afin qu'elles soient durables et créatrices de valeur ajoutée dans les territoires.
Soutenu financièrement par le Commissariat Général à l'Égalité des Territoires (CGET, ex DATAR), la Région Picardie et le FEDER entre 2015 et 2020, le projet rassemble 16 partenaires scientifiques, techniques et économiques de Picardie.
Projet porté par Agro-Transfert Ressources et Territoires
Contact: Loïc Sauvée
Atténuation du bilan des gaz à effet de serre intégrant le stockage du carbone dans les sols à l'échelle d'un territoire, application participative et appropriation de la démarche
Les méthodes couramment utilisées pour calculer le bilan GES des territoires ne prennent pas en compte les variations du stock de carbone des sols agricoles, ou le font de manière forfaitaire (comme l'outil Climagri, Doublet, 2013) et indépendamment des pratiques réelles des agriculteurs locaux. Or, ces variations de stock, qu'elles soient positives ou négatives, peuvent contribuer de manière significative au bilan GES des activités agricoles. Dans ce sens, l'initiative 4 pour 1000 lancée par la France vise à étudier la possibilité de compenser une partie des émissions de GES en augmentant le stock de carbone organique dans les sols.
L'objectif du projet est de rendre la démarche ABC'Terre opérationnelle et applicable sur l'ensemble du territoire métropolitain. Cette démarche permet de concevoir et d'évaluer des stratégies d'optimisation de la gestion du carbone organique des sols et d'atténuation du bilan GES des systèmes de culture à l'échelle d'un territoire. Il s'agit également de permettre l'appropriation de cette démarche par ses futurs utilisateurs.
Les objectifs de ce projet sont de :
- simplifier, améliorer et automatiser la méthode de calcul du bilan GES et des autres maillons de la méthode ABC'Terre,
- rendre ce prototype de méthode opérationnel et transposable à l'ensemble des territoires agricoles français,
- préparer le transfert de la méthode à ses futurs utilisateurs.
Le résultat central attendu à l'issue du projet est une démarche de diagnostic et de simulation territoriale des flux de carbone dans les sols agricoles (stockage de carbone organique/émissions de CO2) et des émissions de GES des systèmes de culture au sein des territoires. Cette démarche se veut opérationnelle, transposable à de nombreux territoires agricoles français, formalisée de manière pratique et cadrée sur le plan technique et juridique.
Les utilisateurs de la démarche ABC'Terre sont des animateurs référents tels que les conseillers agricoles de la Chambre d'Agriculture, qui auront été préalablement formés aux outils qui structurent la démarche. Ces animateurs " référents ABC'Terre " déploieront la démarche auprès des bénéficiaires finaux que sont les gestionnaires des territoires ruraux ou les collectivités locales.
Contact : Yosra Ellili
Le projet " DIVERCROP " (2017-2020), est un programme européen ARIMNET2, piloté par l'INRA d'Avignon. Le projet vise à comprendre l'impact du changement d'utilisation des terres sur la biodiversité et l'approvisionnement alimentaire en Méditerranée. L'unité INTERACT est impliquée dans la coordination du WP2 du projet (" Land system dynamics at the Mediterranean basin level ") avec l'UR EMMAH de l'INRA Avignon et participe également au WP4 du projet sur l'articulation entre la modélisation de l'utilisation des terres pour l'ensemble du bassin méditerranéen et des études de cas locales.
Contact : Elisa Marraccini
Le projet GeRiCo (financement AFB & MAA), piloté par la FNAB, consiste à étudier un mécanisme de couverture des risques liés à l'adoption de nouvelles techniques. Il vise à apporter aux producteurs biologiques des solutions concrètes pour éviter les contaminations et compenser leur impact économique sur l'exploitation.
InTerACT participe à ce projet par la création d'un groupe de travail réunissant des producteurs, des assureurs, des membres de l'administration et des chercheurs spécialisés dans la gestion des risques agricoles. Ce groupe permettra d'aboutir à des propositions concrètes, formalisées dans un livrable écrit.
Contact: Sylvie Lupton
Dans le cadre du contrat d'objectif de la région Normandie, piloté par la Chambre régionale de Normandie et l'ACTA Normandie, et suite au projet Innovation Fields I, le projet Innovation Fields II a pour objectif de prolonger l'accélération et le développement de la triple performance des exploitations agricoles normandes en s'appuyant non plus sur le " quoi " (la production de connaissances) mais sur le " comment " : Accompagner le changement vers la triple performance à travers trois leviers d'action : le partage et la diffusion des connaissances, l'appropriation des innovations et le développement des compétences.
Le projet s'articule autour de 4 objectifs opérationnels :
- Mobiliser les organisations autour du développement de l'agroécologie (Une gouvernance multi-partenariale qui assurera le pilotage du projet (suivi et évaluation) / Faciliter l'émergence de travaux sous l'angle de la filière / Organiser un espace d'échange sur de nouvelles thématiques en lien notamment avec les attentes sociétales)
- Transférer les connaissances (Transférer les connaissances en agroécologie au plus grand nombre / Faciliter l'appropriation des innovations / Accompagner le changement / Accompagner la mise en œuvre des changements sur les exploitations en s'appuyant sur des groupes d'agriculteurs et des méthodes d'animation permettant une implication importante des agriculteurs pour construire les réponses les plus adaptées à leurs contextes / Développer les compétences des conseillers tant en termes de connaissances techniques qu'en termes de postures d'accompagnement du changement).
- Explorer le pilier social (Aborder les champs de l'organisation du travail, des compétences managériales et entrepreneuriales des agriculteurs, comme leviers d'action vers la triple performance).
- Communiquer pour susciter l'adhésion positive et l'engagement en faveur de l'agroécologie (communication concertée et coordonnée pour accompagner l'ensemble des actions qui seront menées sur le terrain d'une part, et la gestion globale du projet d'autre part).
Le travail de l'unité INTERACT se concentre sur l'évaluation du transfert d'innovation en étendant le mécanisme de recherche aux trois initiatives du projet, à savoir le Forum d'innovation, la Maison ouverte de l'innovation (POI) et les Prairiales. L'objectif de la recherche, centrée sur un panel de solutions innovantes données, est d'identifier les modalités de transfert de l'innovation et les complémentarités entre ces différentes interfaces (ou dispositifs) de transfert de solutions innovantes (Forum, POI, Prairiales). L'objectif final est de proposer une grille d'analyse du transfert "multicanal" de solutions innovantes en agriculture.
Contact: Loïc Sauvée
Le projet Soja Made in Normandie (SMN) vise à développer la filière soja biologique en Normandie via des itinéraires techniques innovants basés sur des pratiques agroécologiques (production garantie sans OGM, approche bas intrants, et faible empreinte carbone), créant de la valeur pour l'ensemble de la filière (agriculteurs, collecteurs, industriels, consommateurs).
Le projet SMN s'inscrit dans le Plan Régional (enjeu 1) qui vise à encourager l'expérimentation et la recherche sur les protéagineux végétaux adaptés à la Normandie, afin d'en augmenter la production, avec ses deux priorités de Promouvoir et soutenir les projets de Recherche, Développement et Innovation (RDI) répondant aux demandes des opérateurs de la filière et au contexte pédoclimatique local d'une part, et d'autre part, de favoriser l'émergence de nouvelles productions.
Le projet SMN a été construit en agrégeant les compétences en sciences végétales et agronomie de 3 unités de recherche (EVA - INRA/Université de Caen ; UniLaSalle (AGHYLE, INTERACT) ; Glyco-MEV - Université de Rouen), des membres de la Structure Fédérative de Recherche Normandie Végétal (FED4277), l'institut technique Terres Inovia, la Chambre d'Agriculture de Normandie (CRAN), des coopératives agricoles (Agrial, Coopérative de Creully) et 2 entreprises (Agrauxine by Lesaffre, Via Végétale).
L'équipe UniLaSalle, à travers les unités INTERACT et AGHYLE, est impliquée dans plusieurs actions du projet respectivement :
- Action 1 sur l'analyse du potentiel de développement de la culture du soja en région Normandie & l'évaluation des variétés de soja adaptées aux contextes pédoclimatiques normands en tant que chef de file avec Terres Inovia.
- Action 2 sur l'optimisation des pratiques pour favoriser l'établissement des symbioses et l'implantation de la culture en tant que chef de file avec Glyco-MEV
- Action 3 sur l'optimisation de la nutrition minérale (P, S, Fe) en interaction avec la fixation de l'azote atmosphérique pendant les phases de développement post-plantation et aussi en tant que chef de file de l'action Glyco-MEV.
- Action 5 sur la coordination, la communication et la valorisation du projet.
Ce projet aura plusieurs impacts attendus en termes de critères de durabilité économique, sociétale et environnementale.
Contacts: Elisa Marraccini et Loïc Sauvée
Un des principaux enjeux de ce projet sera d'évaluer l'impact des systèmes de culture (SdC) avec les agriculteurs sur les principaux services agronomiques (fertilité des sols, production de biomasse élevée et constante et réduction des bio-agresseurs), environnementaux (réduction des intrants et autonomie de fertilisation, réduction des émissions de GES et séquestration du carbone, réduction de l'IFT) et économiques, notamment la production de biomasse constante à faible coût Ces nouvelles connaissances permettront de formuler des indicateurs d'évaluation qui seront intégrés dans une démarche de conception de SdC durables pour alimenter les filières de la méthanisation.
Le projet sera mené afin d'éclairer les décisions des agriculteurs des Hauts-de-France à plusieurs niveaux :
- Pour les agriculteurs qui approvisionnent déjà un méthaniseur : aide au choix des cultures et des rotations afin de développer des systèmes de culture durables pour assurer la sécurité de l'approvisionnement.
- Pour les agriculteurs qui envisagent de développer la méthanisation agricole : démontrer que le développement de la méthanisation peut être conçu de manière durable,
- Pour les agriculteurs développant un projet de méthanisation : aide au choix des rotations de cultures pour gérer l'approvisionnement de l'unité de méthanisation,
- Pour les agriculteurs élevant des bovins qui souhaitent choisir la culture intermédiaire en fonction des besoins de l'unité de méthanisation et de leur troupeau ;
- Pour les bénéficiaires de la bioénergie produite souhaitant réduire le coût des intrants de la méthanisation et les financeurs des projets de méthanisation qui ont besoin de données quantifiées et fiables pour constituer les dossiers de financement.
Financement FEADER
Avec la Chambre Régionale d'Agriculture et Agro Transfert Ressources & Territoires
Contact: Elisa Marraccini et Olivier Rey
Le projet ORBE vise à créer un outil de suivi de la biomasse territoriale afin d'améliorer l'évaluation des ressources disponibles et la connaissance de leur utilisation pour alimenter le portail bioéconomie de la région Hauts de France en lien avec le pôle IAR. Il vise à apporter les réponses nécessaires à l'accompagnement des porteurs de projets qui souhaitent avoir accès à la biomasse dans la région. A partir de la biomasse agricole, il propose d'uniformiser les méthodes de spatialisation des gisements et des projets, et de caractérisation des flux de biomasse.
Financement de FRATRI (Fonds régional pour la 3ème révolution industrielle)
Avec Coop de France HdF, la Chambre Régionale d'Agriculture et Agro Transfert Ressources & Territoires
Contact: Loïc Sauvée
Porté par l'unité de recherche Transformations et Agroressources (UniLaSalle), le projet LENEFIN est la création d'un parfum 100% lin normand : fragrance et emballage secondaire. Le projet sur le lin normand travaillera sur la plante entière.
L'unité InTerACT est dédiée à deux modules :
- L'appréciation des principaux éléments de coût de ce secteur et l'évaluation des relations entre les coûts directs et les coûts et bénéfices induits. La dimension environnementale sera appréciée à partir d'une étude de l'image des écoproduits (emballages en particulier) :
- Approche des coûts et bénéfices : approche d'économie expérimentale à partir de données d'observation sur des filières existantes (parfum, emballage) ;
- Analyse éco-environnementale : avantages en termes d'image et d'impact environnemental.
- Méthodes organisationnelles nécessaires à la mise en œuvre de ces nouvelles filières, du point de vue de la chaîne de valeur, en partant de l'offre aux clients (industriels) et aux consommateurs finaux (business to consumer). Ce module de travail propose, dans le prolongement de l'étude, de fournir des éléments d'actions commerciales/marketing.
Financement RIN (Région Normandie)
Contact: Loïc Sauvée
Le projet AMELECA s'inscrit dans l'axe thématique 4 de la SFR Condorcet intitulé "Conditions d'émergence d'une bioéconomie durable". Le projet vise d'une part à caractériser la filière chanvre française d'un point de vue socio-économique. D'autre part, il vise à confronter cette filière à ses futurs marchés potentiels, dont l'émergence serait déclenchée par la légalisation du cannabis en France, c'est-à-dire par la possibilité de produire, vendre, détenir et consommer du chanvre à forte teneur en tétrahydrocannabinol (THC). En interrogeant les principales logiques de fonctionnement de la filière au prisme de cette évolution juridique majeure, l'objectif du projet, à travers cette étude exploratoire, est de déterminer la capacité des acteurs de la filière à répondre à ces nouvelles demandes tout en identifiant les changements organisationnels qu'elles impliqueraient. Il s'agit de savoir si ces débouchés constituent de nouvelles pistes de croissance verte pour la filière chanvre française et s'ils sont compatibles avec les modèles économiques existants.
Avec l'UPJV -CURAPP et l'URCA-REGARDS
Financement SFR Condorcet
Contact : Loïc Sauvée
Ce projet, porté par Stéphane Desobry (LIBio, Université de Lorraine) et Bernard Kurek (FARE, Université de Reims Champagne Ardenne), s'intéresse à trois ressources végétales majeures de la région Grand-Est (chanvre, houblon, oléagineux) pour permettre une valorisation maximale dans une exigence d'économie circulaire.
Ce projet de recherche, qui allie aspects fondamentaux et applicatifs, couvre l'ensemble de la chaîne de valeur : production, fractionnement, purification des biomolécules, élaboration de biomatériaux, valorisation énergétique, amélioration des sols. Les modèles qui seront développés permettront de définir une approche "de référence" pour un système bioéconomique au niveau national, qui pourra ensuite être utilisée pour d'autres secteurs.
Dans chaque système de valorisation, des verrous scientifiques communs ou spécifiques doivent être levés ; c'est le défi que tentera de relever un consortium très complet fédérant la grande majorité des acteurs de la recherche dans le secteur végétal agronomique et agroalimentaire de la région. Ainsi, de nouvelles méthodes de sélection des ressources, des méthodes de fractionnement innovantes (ex : explosion à la vapeur), de nouvelles méthodes de fonctionnalisation des matériaux (click chemistry), de nouvelles purifications des biomolécules d'intérêt, et de nouveaux procédés de valorisation seront obtenus.
La centaine de chercheurs du projet et les infrastructures associées permettront d'appréhender un système bioéconomique territorialisé avec des approches complémentaires au niveau scientifique et technique.
Enfin, les industriels du secteur de la bioéconomie seront des acteurs essentiels afin de ne pas perdre de vue les objectifs et l'impact socio-économique que nous voulons donner au projet. La formation de nouvelles générations de professionnels sera également impliquée à travers des projets et des stages pour transmettre notre approche multidisciplinaire et leur donner l'envie de s'investir dans le secteur émergent de la bioéconomie régionale.
Dans le cadre de ce projet, l'unité INTERACT s'intéresse plus particulièrement à deux thématiques :
- Identités agricoles et nouveaux acteurs face à la transition bioéconomique.
La recherche visera, par une approche longitudinale, à voir comment les représentations et les rôles effectifs des acteurs évoluent dans le temps, notamment en lien avec leurs pratiques professionnelles et leurs interfaces d'influence (médias, réseaux sociaux, etc.). Nous chercherons à mieux comprendre l'évolution des controverses spécifiques à la bioéconomie et la manière dont elles sont façonnées. - Nouveaux modèles d'entreprise de la bioéconomie et place des agriculteurs dans la chaîne de valeur.
La recherche développe une perspective systémique sur les chaînes de valeur agricoles dans la bioéconomie (en particulier le chanvre), la représentation des risques, les approches de la performance agronomique, économique et environnementale, et vise à proposer une typologie des nouveaux modèles d'affaires qui sont mis en œuvre dans la bioéconomie. L'accent sera mis sur la place du secteur agricole, tant dans la gouvernance et les arrangements contractuels que dans son rôle dans la création et la capture de valeur.
Contact : Loïc Sauvée
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